• Mardi 23 et mercredi 24 septembre : HOPEWELL ROCKS

       Mardi nous GLANDONS!! Nous avions prévu d'aller voir les Hopewell Rocks, mais plus la journée avançait plus la flemme nous prenait. Nous nous accordons donc 24h de répit, après nos cavalcades aux quatre coins de la ville. Nous sortons tout de même pour aller voir un canapé repéré sur Kijiji, à 50$ on ne laisse pas passer l'occase! Il y a un coussin un peu abîmé, mais il nous semble bien nikel pour le prix... Adjugé! Les propriétaires sont un peu space, genre gothique piercé de partout, mais tout gentil. Ils en ont besoin jusqu'au 27, ça tombe bien de toute façon il faut qu'on trouve un moyen de le ramener chez nous, parce qu'on doute qu'il tienne dans notre Batmobile (nouveau surnom de notre super voiture, Titine ne faisant pas assez class, et puis comme c'est une Oldsmobile, c'est venu assez vite...). Batmobile certes, mais pas invincible. Nous passons au Car Store pour demander à Morley de vérifier quelques points qui ne vont pas tout-à-fait (la direction qui couine quand la voiture est chaude, et un voyant qui reste allumé). Rendez-vous vendredi 8h au garage, et après elle devrait être comme neuve.

       Mercredi, notre flemme est passée, nous décidons d'aller aux Hopewell Rocks. Après un bon petit-déjeuner, nous voilà partis pour de nouvelles aventures. La route pour y aller est de bien meilleure qualité que celle qui mène à Bouctouche (la pire du coin avons-nous appris), et le paysage devient de plus en plus intéressant avec l'été indien qui commence. Arrivés sur place, nous nous régalons d'un bon bol d'air pur. Pour la petite histoire, les Hopewell Rocks sont en fait le résultat de millions d'années d'activités : mouvements terrestres, érosion par les glaciers, marées, neige, glace et vents ont peu à peu donné la forme si spéciale de ces rochers (photos à l'appui).

       Pour y accéder, on passe par un sentier en pleine forêt, qui débouche sur une grande falaise du haut de laquelle nous pouvons apprécier les rochers, à nos pieds. On peut voir l'autre rive de la baie (voir carte), avec entre les deux cette immense étendue d'eau rougeâtre si spécifique à la région. Toutefois, les rochers sont surtout intéressants vus d'en bas, à marée basse. Nous continuons le sentier le long du haut de la falaise, où nous croisons d'ailleurs un petit écureuil traversant le chemin (cro mimi!!). Après 15 minutes de marche, nous pouvons enfin descendre les escaliers qui mènent à la plage.

       Une fois en bas, on mitraille sans retenue toutes ces formes gigantesques, bien plus impressionnantes vues d'ici que d'en haut. On s'amuse à trouver aux rochers des formes d'objet, de personnes, on prend encore des photos, on entend un aigle qui passe juste au dessus de nos têtes et vient se poser au bord de la falaise, dans son nid. Une espèce de faucon nous dit une "ranger".

       Une fois les batteries des appareils photos épuisées, nous remontons les escaliers et croisons un autre écureuil qui nous fait toute une parade rien que pour nous. Et de deux petits écureuils! Surnommés Tic et Tac pour faire original... Nous rentrons à l'appart, et Jean-Marie et Cécile nous proposent de passer prendre l'apéro chez eux. Panipwoblem, ils en profitent pour nous remettre nos cartes d'assurance maladie (qui servent en réalité plus ou moins de carte d'identité), et nous proposent de venir au pot de départ d'une française de Lexi-Tech vendredi soir. Okey!! Ce sera l'occasion de rencontrer le reste de l'équipe. Nous on leur propose, ainsi qu'à Anne-Claire et François, de venir bruncher chez nous dimanche (maintenant que notre appart commence à être cosy, on ne se prive pas pour inviter du monde!). Okey aussi, nikel. Bises, bye, bouffe, et dodo!

    ps: pour répondre à la question d'Hélène, la Sagouine est l'héroïne d'une pièce écrite par Antonine Maillet en 1971. C'est une Acadienne qui nous raconte les histoires de son bout de pays dans la langue du pays, le chiac (non non, ce n'est pas une blague, c'est bien le dialecte du coin). C'est une fille de pêcheurs de morue, devenue fille à matelots, qui s'est ensuite mariée à un pêcheur d'éperlans et est devenue, à 72 ans, laveuse de plancher. Elle incarne la classe moyenne et populaire de l'Acadie. Voilà pour le brin d'histoire!!



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