•    Mardi nous GLANDONS!! Nous avions prévu d'aller voir les Hopewell Rocks, mais plus la journée avançait plus la flemme nous prenait. Nous nous accordons donc 24h de répit, après nos cavalcades aux quatre coins de la ville. Nous sortons tout de même pour aller voir un canapé repéré sur Kijiji, à 50$ on ne laisse pas passer l'occase! Il y a un coussin un peu abîmé, mais il nous semble bien nikel pour le prix... Adjugé! Les propriétaires sont un peu space, genre gothique piercé de partout, mais tout gentil. Ils en ont besoin jusqu'au 27, ça tombe bien de toute façon il faut qu'on trouve un moyen de le ramener chez nous, parce qu'on doute qu'il tienne dans notre Batmobile (nouveau surnom de notre super voiture, Titine ne faisant pas assez class, et puis comme c'est une Oldsmobile, c'est venu assez vite...). Batmobile certes, mais pas invincible. Nous passons au Car Store pour demander à Morley de vérifier quelques points qui ne vont pas tout-à-fait (la direction qui couine quand la voiture est chaude, et un voyant qui reste allumé). Rendez-vous vendredi 8h au garage, et après elle devrait être comme neuve.

       Mercredi, notre flemme est passée, nous décidons d'aller aux Hopewell Rocks. Après un bon petit-déjeuner, nous voilà partis pour de nouvelles aventures. La route pour y aller est de bien meilleure qualité que celle qui mène à Bouctouche (la pire du coin avons-nous appris), et le paysage devient de plus en plus intéressant avec l'été indien qui commence. Arrivés sur place, nous nous régalons d'un bon bol d'air pur. Pour la petite histoire, les Hopewell Rocks sont en fait le résultat de millions d'années d'activités : mouvements terrestres, érosion par les glaciers, marées, neige, glace et vents ont peu à peu donné la forme si spéciale de ces rochers (photos à l'appui).

       Pour y accéder, on passe par un sentier en pleine forêt, qui débouche sur une grande falaise du haut de laquelle nous pouvons apprécier les rochers, à nos pieds. On peut voir l'autre rive de la baie (voir carte), avec entre les deux cette immense étendue d'eau rougeâtre si spécifique à la région. Toutefois, les rochers sont surtout intéressants vus d'en bas, à marée basse. Nous continuons le sentier le long du haut de la falaise, où nous croisons d'ailleurs un petit écureuil traversant le chemin (cro mimi!!). Après 15 minutes de marche, nous pouvons enfin descendre les escaliers qui mènent à la plage.

       Une fois en bas, on mitraille sans retenue toutes ces formes gigantesques, bien plus impressionnantes vues d'ici que d'en haut. On s'amuse à trouver aux rochers des formes d'objet, de personnes, on prend encore des photos, on entend un aigle qui passe juste au dessus de nos têtes et vient se poser au bord de la falaise, dans son nid. Une espèce de faucon nous dit une "ranger".

       Une fois les batteries des appareils photos épuisées, nous remontons les escaliers et croisons un autre écureuil qui nous fait toute une parade rien que pour nous. Et de deux petits écureuils! Surnommés Tic et Tac pour faire original... Nous rentrons à l'appart, et Jean-Marie et Cécile nous proposent de passer prendre l'apéro chez eux. Panipwoblem, ils en profitent pour nous remettre nos cartes d'assurance maladie (qui servent en réalité plus ou moins de carte d'identité), et nous proposent de venir au pot de départ d'une française de Lexi-Tech vendredi soir. Okey!! Ce sera l'occasion de rencontrer le reste de l'équipe. Nous on leur propose, ainsi qu'à Anne-Claire et François, de venir bruncher chez nous dimanche (maintenant que notre appart commence à être cosy, on ne se prive pas pour inviter du monde!). Okey aussi, nikel. Bises, bye, bouffe, et dodo!

    ps: pour répondre à la question d'Hélène, la Sagouine est l'héroïne d'une pièce écrite par Antonine Maillet en 1971. C'est une Acadienne qui nous raconte les histoires de son bout de pays dans la langue du pays, le chiac (non non, ce n'est pas une blague, c'est bien le dialecte du coin). C'est une fille de pêcheurs de morue, devenue fille à matelots, qui s'est ensuite mariée à un pêcheur d'éperlans et est devenue, à 72 ans, laveuse de plancher. Elle incarne la classe moyenne et populaire de l'Acadie. Voilà pour le brin d'histoire!!



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  •    Réveil... 6h du mat! Les voisins se sont couchés à 1h30, on a pas réussi à se rendormir avant 2h30 parce que du coup on était réveillés, et voilà qu'ils remettent ça à 6h du mat!!! Noooooooaaaaaaaaannnnnn! Le problème est que, pour réussir à joindre Daniel, nous sommes obligés de l'appeler car il est toujours en vadrouille. Et comme notre ligne n'est toujours pas activée, nous sommes obligés de retourner à Aliant leur demander ce qui se passe. En fait, la *** de nana avait mal écrit mon nom (Paper selon elle, c'était peut-être plus facile à retenir), et elle avait aussi mal indiqué notre code postal, donc on était pas prêts d'avoir le téléphone! Après 20 bonnes minutes avec le service clientèle, la ligne est enfin activée. Ouf! Nous profitons d'être dans le coin pour passer au Wal-Mart voir ce qu'ils proposent comme chaises, mais les belles en bois ne se vendent qu'avec la table, donc nous prenons des basiques, pliantes, en plastique. En attendant ça fera l'affaire! De retour à l'appart nous essayons d'appeler Daniel... qui ne répond pas! Il doit être en train de manger.

       Tant pis, nous allons nous consoler en allant visiter les dunes de Bouctouche, à 60 km de chez nous. Il s'agit d'une langue de sable de 11km de long sur quelques mètres de large qui avance dans la mer, le long de la côte (photos à l'appui sur Facebook). Nous sortons notre super voiture pour la première fois sur l'autoroute, et elle roule du tonnerre! Nous passons par Shediac (capitale du homard), et découvrons les routes canadiennes... dont la qualité laisse à désirer! Avec le froid qu'il fait l'hiver, l'asphalte craque et ils réparent ça en ne rajoutant que des "patch" de bitume ici et là. Never mind, nous arrivons tout de même sains et saufs à Bouctouche, au Pays de la... Sagouine! Si si... Le vent souffle fort mais le soleil tape, un vrai bol d'air marin. Nous nous baladons sur le chemin promenade en bois qui longe toute la dune, et revenons par la plage. On aurait bien ramené quelques coquillages pour servir de porte savon, mais des panneaux indiquent à la sortie de la plage qu'il faut les laisser... Snif.

       Nous avions prévu de passer à Shediac sur le chemin du retour, mais l'air iodé et la marche nous ont épuisés, et les appareils photos n'ont plus de batterie. Tant pis, ce sera pour une prochaine fois (nous ne sommes qu'à 15 minutes en voiture). Arrivés à l'appart, nous tombons directement sur Daniel, hop on lui saute dessus pour lui parler des voisins (plus la baignoire qui est un peu bouchée et une poignée de porte qui s'en va). Quinze minutes plus tard il frappe à notre porte, avec de la colle et de l'acide. Il nous débouche la baignoire, recolle la poignée, et part parler aux voisins du dessus. Quelle efficacité!!! Quand il redescend, il nous explique que notre appartement n'avait pas été loué depuis longtemps, donc les voisins ne savaient pas que nous étions là. Et pour le coup du 6h du mat, c'est parce qu'ils avaient des amis qui prenaient l'avion tôt. Bon, ouf, normalement, on ne devrait plus avoir de problèmes. Yééé!! Nous pouvons préparer notre soirée fajitas tranquillement...

       C'était sans compter l'alarme à incendie, qui s'est déclenchée à la fumée des poivrons qui cramaient dans le four. Oups! Impossible de l'arrêter, nous sommes obligés d'aller voir Daniel, en se faisant tout petits (et nous qui venons de râler parce que les voisins font du bruit!). Un petit interrupteur plus tard, le calme est de retour. Nous allumons une bougie parfumée (eh non Adrien désolée ce n'est pas ta bougie mousse au chocolat, car depuis toujours ça doit faire partie des 3 aliments que je n'aime pas! Mais c'est le geste qui compte ;) pour enlever l'odeur de cramé, dressons notre belle table à manger, et improvisons une table basse de fortune avec un carton de bière et une valise, le tout recouvert de notre beau drapeau de l'Espagne :)

       Quand Jean-Marie et Cécile arrivent, nous ne sommes pas peu fiers de notre appartement... Nous prenons l'apéro dans le salon, avec nos super rocking chair et le pouf, et après... à la BOUFFE! Malgré les poivrons qui ont certes un peu trop cramé, on se régale. Après avoir bien mangé bien bu, la peau du ventre bien tendue, nous ne nous éternisons pas car il y en a qui bossent demain... Mais pas nous! Pas encore du moins. Ca ne saurait tarder, lundi prochain c'est la rentrée! lol

       La bonne surprise au coucher... pas de bruit!!! Ca devait vraiment être exceptionnel, on était juste mal tombés. Pfiou!


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  •    Après notre courte nuit, nous restons tranquillous à l'appartement, à faire les plans et le site. Jean-Marie nous propose à 13h de venir prendre le café (thé pour d'autres en l'occurence), ce qu'on accepte volontiers! Vers 16h et des poussières, on se dit qu'il est temps d'aller faire quelques courses (les magasins ferment à 17h le dimanche). Nous avons tout juste le temps de passer au Superstore pour acheter du guacamole en prévision de notre soirée fajitas le lendemain (nous invitons Jean-Marie et Cécile pour les remercier de leur aide précieuse!), mais en sortant le Dollarama est déjà fermé, ainsi que le Zellers.

       Autrement, rien de très spécial, nous récupérons de la journée d'hier. Mis à part le soir, où nous entendons encore les voisins jouer aux sumos en chaussures de ski... Ah non! Cette fois, je me lève et décide d'aller leur demander (gentiment bien sûr) s'ils peuvent faire juste attention quand ils marchent. Je monte donc à l'étage, frappe tout d'abord doucement à la porte, et entends des bruits de voix, de pas, qui courent dans l'appartement. Je me dis qu'ils sont en train de décider qui va venir m'ouvrir... Mais non! ils baissent le son de la télé (genre "non non ya personne") mais je les entends parfaitement. Je reste là pendant 5 minutes, à frapper de plus en plus fort, jusqu'à ce que j'entende quelqu'un venir juste derrière la porte. Je tente un "Hellohoo!", mais toujours rien. Alors là ça va pas se passer comme ça! Demain on chope Daniel à la première heure pour lui demander ce qui se passe là...

       


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  •    Nous profitons d'avoir une voiture pour faire les "Garage Sale" que mon Kéri a repérés dans le coin. Lever: 7h30, départ: 8h, pour être les premiers arrivés et par conséquent les premiers servis! Nous commençons par une vente dans un sous-sol un peu glauque, mais regorgeant de bonnes affaires: nous achetons un fauteuil rocking chair pour 10$, et des plats en pyrex à 1$ chaque. Cool! Nous redoutons juste que le fauteuil ne rentre pas dans notre petite Accent 2 portes, mais après avoir baissé les sièges arrière ça passe tout juste! On retourne à l'appart déposer tout ça, et on enchaîne sur la 2e vente, dans les hauteurs de Dieppe, un quartier de charme! Pour le coup on se croirait vraiment à Wisteria Lane: de grand jardins sans haies, une grande route, des arbres partout, et sous le soleil évidemment. Nous trouvons un long miroir (pour se voir en entier) à 2$ et un plat apéro, on négocie tout ça pour 5$ et hop, on embarque!

       Nous partons maintenant pour la 3e vente, tout au nord de Dieppe sur Gaspé Street, où nous trouvons d'adorables tasses en grès pour 4$ et des bols assortis au plat apéro qu'on vient d'acheter! Adjugé, et on repart. Nous repassons devant la première vente, et on se dit qu'on n'a pas bien tout regardé, il nous semble qu'il y avait bien encore un fauteuil... Bingo! Et de un gros fauteuil bien confortable pour 30$, un pouf en cuir (qui fait aussi rangement) pour 10$, des bocaux transparents un peu design pour 6$, et un carton entier d'épices (qui coûtent très cher ici) pour... 3$!!!!! Même s'il y en a quelques unes de périmées, ça vaut toujours le coup.

       Nous partons pour déposer tout ça à l'appart, mais en route nous voyons un panneau indiquant deux autres ventes dans le coin. Allez, motivation, on est partis. Dans la première nous ne trouvons rien, en plus c'est dans un quartier un peu déprimant... La belle pelouse a fait place aux graviers, et les belles maisons de charmes ont fait place aux blocs style kauffman. Nous partons pour l'autre vente que nous n'avions pas prévue, et nous trouvons une lampe hallogène (nous n'avons pas de plafonnier dans notre salon) et encore quelques plats, 5$ le tout. Nous sommes déjà bien chargés donc la "madame" (comme on dit ici) nous propose de repasser la prendre après. On repasse encore à l'appart déposer tout ça, et nous repartons dans la foulée pour les ventes situées à Moncton.

       La première vente de Moncton ne propose rien de bien intéressant, car mine de rien il est déjà 10h et nous ne sommes plus les premiers à être passés. Nous enchaînons sur la deuxième vente de Moncton, il ne reste plus grand chose non plus, mis à part un autre fauteuil rocking chair, en bois, super agréable. Allez, mon Kéri nous négocie ça à 15$, les affaires c'est les affaires! Nous rentrons ça dans notre petite Accent encore une fois, et nous partons pour la dernière vente que mon Kéri avait repéré à Moncton, juste à côté de Car Store d'ailleurs...

       Il s'agit en fait d'une vente réalisée par une église, et dès que nous entrons nous voyons... une table à rallonge!! Exactement ce qu'on voulait, en bois de noisetier, un peu rayée mais un coup de ponçeuse là-dessus, un peu de vernis, et elle sera comme neuve! Seul problème: nous avons déjà notre rocking chair dans le coffre, et la table ne rentre certainement pas... Eureka! Le Car Store est à 100 mètres, en faisant nos yeux de Puss in boots, il se peut qu'on parvienne à négocier le Van d'hier en échange de la Hyundai...

       Je prends mon regard le plus triste, et part demander à Morley si cette option est envisageable, tandis que Pierre reste avec la table. A peine suis-je arrivée au garage, que je vois le propriétaire du garage amener notre Alero!! Elle est prête, tout est réglé, et elle brille de mille feux! Je dis au propriétaire que c'est super, mais nous avons une table à ramener chez nous, qui ne rentre pas dans le coffre de l'Alero ni dans celui de la Hyundai. Du tac au tac, il me propose tout de suite de nous prêter un Van, mais pas celui d'hier après ce qu'il nous a fait, il insiste pour nous en donner un autre. On va se plaire ici nous!! Et voilà un énorme van rouge, on baisse les sièges et tout rentre, le rocking chair, la table, nous, c'est parfait!! Nous voilà partis vers Dieppe pour déposer tout ça, mais nous réalisons que nous n'avons toujours pas récupéré la lampe hallogène. Nous profitons d'avoir le Van pour tout rentrer, on dépose tout ça à l'appart, et on part vite vite vite au garage chercher notre Alero chérie!!! Elle est vraiment comme neuve, la carosserie brille, les sièges sentent même le neuf après le shampouinage de la veille, le moteur est tout propre, la batterie neuve, et le sensor réparé. Que demander de plus? Après tout ce qu'ils ont fait pour nous, on doute qu'ils soient mal intentionnés. On a vraiment fait une bonne affaire (enfin on espère!). 

       Sur le chemin du retour vers notre appart, nous passons devant le Superstore, et nous réalisons que le frigo est vide. Allons-y, c'est parti pour les courses. Nous faisons le plein de bouffe, un petit tour au Dollarama pour une poubelle et des bols, et ensuite direction NB liquor! Ici l'alcool n'est pas vendu dans tous les magasins, il faut allez spécifiquement au NB liquor store, où nous prenons quelques (plusieurs) bières. En face de ce magasin se trouve le Canadian Tire, et on réalise que nous aurions bien besoin d'y faire un tour pour une boîte de bricolage et autres accessoires. Rebelote, encore des courses, on regarde s'ils ne proposent pas des chaises bon marché (nous avons eu la table à l'église mais pas les chaises!), mais la moins chère est quand même à 20$. Par réflexe, après notre journée de Garage Sale, on se dit qu'on va négocier le prix... Mais non, c'est fini tout ça! On est dans un vrai magasin maintenant! Tant pis, on mangera par terre!

       Nous hésitons à aller au Wal-Mart pour voir les chaises qu'ils proposent, mais non là vraiment, il est temps de rentrer. Il est 20h, nous sommes debouts depuis 8h du matin, et nous n'avons rien mangé rien bu de toute la journée à force de se balader d'un bout à l'autre de la ville. Une fois à l'appart, il faut encore tout ranger, mais nous sommes très fiers de la productivité de notre journée. Pour 100$ (même pas la moitié du prix d'une table neuve), nous avons maintenant dans notre salon un fauteuil, deux rocking chair, un pouf, une lampe hallogène, et une table dans la cuisine! Toujours pas de chaises par contre, donc encore une fois nous mangeons par terre, avec en guise de table le carton de notre kit d'ustensiles de cuisine!

       Pour décompresser de la journée, on se regarde un film tranquillous, et au moment de dormir... les voisins du dessus décident de jouer à qui fera le plus de bruit en marchant, sur un fond de télé et de cris. Juste ce dont on avait besoin! Jusqu'à 2h du mat impossible de dormir... Sur ce coup-là notre bonne étoile devait être en train de dormir elle! On espère que c'est juste parce qu'on est samedi soir, mais si ça continue on n'hésitera pas à se plaindre au gérant de la résidence (car pendant ces deux heures d'éveil nous avons décidé de faire un peu de lecture et sur le bail il est bien stipulé qu'il ne faut pas faire de bruit, paaaas biennn!). 

       Le plus frustrant étant que, une fois les voisins calmés, on n'avait vraiment aucun bruit! La résidence est très calme, nous n'entendons absolument pas les voitures dehors, ce serait parfait si on n'avait pas l'impression que les voisins déménagent tous les soirs!   




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  •    Aujourd'hui nous allons chercher notre VOITURE!! Nous décidons d'aller au garage à pied, car il fait un temps de rêve, et ce sera l'occasion de faire un peu d'exercice avant d'avoir la voiture (moment à partir duquel nous risquons de ne plus trop vouloir affronter l'air qui se fait de plus en plus frais). Nous partons à 13h30 à la banque pour obtenir un chèque certifié, et nous voilà partis la fleur aux lèvres, sur notre petit chemin le long de la rivière chocolat... Nous prenons plein de belles photos (que vous n'aurez pas avant qu'on ait acheté un adaptateur pour cartes Sony, mais elles arriveront!). Nous longeons la rivière sous le soleil et dans le vent, et admirons les Bernaches sur la rive, sur l'eau, ou squattant un terrain de baseball, sans aucun scrupule!

       Jusqu'à ce qu'on se rende compte que le sentier s'arrête, bloqué par une grande route et un pont. Nous tâtons le terrain et optons pour une rue qui remonte légèrement vers le centre de Moncton, mais on se paume quand même pas mal. Dans notre mésaventure, nous tombons sur un énorme entrepôt qui propose des meubles d'occasion, avec canapés, tables, chaises, la totale!! Une table de cuisine nous intéresse particulièrement, mais à 250$ on se dit qu'on peut trouver mieux... Nous demandons le chemin du garage (histoire de ne pas se perdre encore plus) "Oui, c'est à 25 minutes à pied"... Hem, les Canadiens, à force de n'utiliser que la voiture, perdent légèrement la notion du trajet à pied. Au bout de 40 minutes donc, et après avoir passé un adorable petit lac, nous arrivons au Car Store... pour apprendre que la voiture n'est toujours pas prête!! Après nos deux heures de marche effrénée (la carotte de la voiture au bout a bien accéléré notre pas) nous sommes HS. Au début notre vendeur (Morley) nous dit qu'il y en a pour 45 minutes: c'est long mais on est crevés on en profitera pour se reposer. Il revient au bout de 5 minutes pour nous dire qu'ils sont en train de shampouiner les sièges, et qu'ils veulent faire ça bien (tant mieux d'un côté!) donc il y en aura pour plus longtemps... MAIS, pour ne pas nous bloquer, il propose de nous prêter une voiture gratos, histoire d'aller faire quelques courses et de ne pas perdre trop de temps. Ça c'est du service!

       Il nous prête une petite Hyundai Accent, noire, 2 portes, agréable à conduire aussi mais rien à voir avec notre super Alero! Nous partons au Zellers et au Staples (centré sur les affaires de bureau) pour comparer les prix, et lorsqu'on revient au garage... Elle n'est toujours pas prête!!! Aaaargh! Apparemment il y a un "sensor" qu'ils ont dû changer, et par conséquent ils ont aussi dû changer la batterie ( qui ne l'aurait pas reconnu autrement) mais ce n'est pas encore top parce qu'il faut remettre des codes à zéro avec un ordinateur qu'ils n'ont pas ici... Ça ne veut peut-être pas dire grand chose tout ça, mais c'est tout ce qu'on a compris! On a surtout compris qu'il s'agissait d'un sensor qui permet au moteur de détecter une surchauffe, donc on ne rigole pas avec ça. Le propriétaire du garage nous propose de la prendre tout de suite, et de la ramener le lendemain pour la faire arranger, ou bien de nous prêter une autre voiture jusqu'au lendemain. Ni une ni deux, on prend la voiture prêtée, on ne veut pas se risquer à prendre une voiture qui n'est pas sûre à 200%!

       Et hop, ils nous prêtent un énorme van Ford Freestyle, avec lequel nous pourrons faire les "garage sale" le lendemain (sous les conseils de Morley). Ils nous donnent aussi un bon pour aller prendre de l'essence... Trop bien! Nous allons faire le plein, et au moment de redémarrer, rien... La voiture ne démarre pas! Heureusement nous sommes à quelques mètres de Car Store, nous appelons de la station essence (car la gérante n'arrive pas non plus à faire démarrer la voiture et propose d'appeler Car Store pour nous, on ne se lassera pas de leur gentillesse ici!!) et Morley vient avec la Hyundai noire, qu'il nous laisse. Que de changements de voiture!

       Nous partons avec la petite Accent faire  nos courses pour l'appart, et nous découvrons un magasin parfait pour notre portefeuille : le Dollarama! Tout à 1$! On se lâche sans retenue, sur les assiettes, les verres, les tasses, les saladiers, et j'en passe et des meilleurs! Au Superstore nous trouvons un kit d'ustensiles de cuisine pour 39$ au lieu de 49$. Parfait, nous ajoutons quelques sushis et makis avec des fruits, pour avoir notre premier repas équilibré depuis une semaine (nous n'avons pas non plus mangé de la journée, avec toutes ces émotions!), et au moment de payer, la caissière pousse une exclamation de surprise "Oh, 8$ for the kitchen set! Amazing!". Nous comprenons qu'il y a eu une réduction de 8$ et qu'on a mal lu le prix initial. La caissière n'en revient toujours pas, elle dit qu'il faut absolument qu'elle en parle à sa copine... Bon, mais ce n'est pas non plus l'affaire du siècle un kit à 39$! Seulement de retour à l'appart, nous regardons le ticket de caisse, et en fait la caissière ne nous a compté que 8$ EN TOUT pour le kit!!!!!! C'est donc bien l'affaire du siècle! Nous avons eu une marmite avec couvercle, une casserole avec couvercle, une poêle, 4 couteaux de cuisine, un économe, un couteau à pizza, une plaque pour le four, une plaque spécial pizza (la classe), un saladier, une passoire, une marise, un fouet, un écumoir, une spatule, un limonadier, et des pinces à sac (très pratiques pour refermer les sachets)... pour la modique somme de 8$!!! Notre bonne étoile veille toujours sur nous, c'est un fait. Sur cette très agréable touche finale, nous dégustons notre dîner et allons vite nous coucher, la journée a été longue!!!


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